Cycle Concert-Rencontre - Walking Down The Street

11 Octobre 2021 - 18h

Walking Down The Street est le récit d’une histoire dansée, musicale, photographique et quasi cinématographique qui parle de la rencontre. De cette rencontre naît un équilibre complice entre improvisations musicales, visuelles et chorégraphiques. Nous sommes au centre de deux univers en jonction qui racontent dans une troisième dimension des histoires de vies. L’histoire commence par des images portées sur un écran triple face qui occupe tout le cadre de scène. Une danseuse apparait au milieu de ces images… La musique suit le mouvement puis, d’un geste du Karlax, la danseuse passe de l’écran à la scène tandis que les images passent d’écran en écran, dirigées par le Karlax. Les mouvements dansés, parfois en duo avec les figures de l’écran, parfois en symbiose, se déplacent peu à peu, toujours aux mouvements eux-mêmes chorégraphiés du Karlax. Au bout d’un moment, on ne sait plus où est la réalité. La scène ou l’écran ? La danseuse se déplace d’un espace à l’autre, elle croise les images, les habite, se meut d’un écran à l’autre tout en contemplant, indécise, étonnée, agitée, indignée, cette réalité qui lui échappe. La musique provoque elle-même ces moments d’extase, de joies ou de colère pour aussi nous entraîner dans des espaces poétiques.

18h - Conférence de Bernard Serpette :

Walking Down the Street est un spectacle où interviennent une danseuse hip-hop, un musicien jouant du Karlax, des images projetées sur écran.
Une partie numérique rajoute, en incrustation sur les images, des captations des silhouettes de la danseuse et/ou du musicien fournies par une Kinect.
Nous exposerons ici les traitements effectués entre les données fournies par la Kinect et le rendu effectif.

19h - Concert-Rencontre avec Jean-Marie Colin :

Des mots absents, des corps chorégraphiés qui tissent entre deux inconnu·es cette histoire née de la rencontre et de l’entrée en correspondance, univers des corps oniriques, tangibles, apaisés, qui se querellent, timides…

Ça nous parle aussi du genre, masculin / féminin, de la sensibilité commune.

La mise en correspondance synchronisée des images photographiques, de séquences vidéo, et des improvisations dansées et sonores nous guide donc dans ce voyage finalement poétique.

Ces allers et retours du réel au virtuel, avec les mises en espace sur les écrans et sur le plateau réunis, eux-mêmes déclenchés par les gestes qui guident les mouvements du Karlax, calquent et superposent dans une spirale effrénée les vidéos des mouvements du corps de la danseuse, leur dissolution et leur reconstruction sonorisée.